Les jeux ne sont pas que des jeux !
Ma passion pour les jeux de société nous offre un véritable voyage, à la fois stratégique et social.
Les jeux de société et les jeux de plateau, surtout, occupent une place particulière dans ma vie.
Ils ne sont pas seulement une forme de divertissement : ils représentent également un moyen d’interaction, d’apprentissage et d’exploration de divers univers.
Dans cet article, je vais te partager mon voyage à travers ce monde fascinant, des origines de ma passion aux réflexions sur l’avenir des jeux de société et notamment des jeux de plateau.
Mais avant, je vais me présenter en quelques mots…
Zax n’est pas mon prénom, c’est un pseudo que j’ai choisi quand j’étais au lycée et qu’il me fallait trouver un nom de 4 lettres maximum, pour le noter sur les flippers où j’avais fait de très hauts scores.
Oui, mais pourquoi « Zax » ?
J’avais appris que le fils de Ringo Starr, dont le vrai nom est Richard Starkey, s’appelait Zak (diminutif d’Isaac).
Et comme Zak Starkey, ça sonnait futuriste à mes oreilles, je me suis dit que, sur les flippers, je me ferais connaître comme « Zax ».
J’ai conservé ce pseudo au fil des années, chaque fois que je participais à un jeu.
Voilà, tu connais ma légende. 😉
Allez, si tu le veux bien, revenons aux origines de mon goût avéré pour les jeux…
I. Les racines de ma passion pour les Jeux de Plateau
Le tout premier jeu que mes parents m’ont offert et qui m’a plu énormément, alors que je n’avais que 3 ans, c’était « Tu Vois Et Tu Complètes », une sortie de loto avec des images imprimées sur des jetons transparents qui viennent compléter les images du plateau.
Chaque jeton représente un élément manquant sur les images, comme le toit d’une maison ou la queue d’une fraise.
Je plaçais le pion au bon endroit pour que l’image soit complétée et ça me mettait en joie.
Ma mère m’a rappelé, bien des années plus tard que, quand j’étais gosse et que nous allions chez des amis ou en famille, j’insistais pour emporter ce jeu avec moi, afin d’en faire une partie à plusieurs.
Et je n’étais pas content, tant que les adultes n’avaient effectivement pas participé à une partie !
C’était il y a presque 50 ans et depuis, ma passion pour les jeux de société ne m’a jamais quittée.
Je me rappelle que j’aimais beaucoup jouer à un jeu d’échelles (du hasard complet, comme le Jeu De L’Oie) qui s’appelait Tom Et Jerry.
À Noël, je me suis vu offrir des jeux très originaux pour l’époque (les années 1970-80) avec du joli matériel :
👉 un tremplin pour Bernard Et Bianca
👉 un yéti qui laisse des empreintes, marquant son passage dans la neige
👉 des bateaux en carton et des canons en plastique dans le jeu Canon Noir, qui tirent des boulets pour faire couler les bateaux adverses…
Je pouvais me plonger dans un univers et endosser des personnages, comme un comédien ou un acteur dans un film d’aventures.
II. Évolution de mon engagement dans le Monde des Jeux
Au-delà du plaisir d’interpréter des rôles et de vivre des aventures palpitantes, j’ai toujours aimé me creuser la tête pour tenter de résoudre un problème.
Un peu comme en mathématiques : pour moi, aller au bout d’un exercice et trouver la solution, c’est comme résoudre une énigme, ça m’a toujours amusé.
Dans les jeux experts, il y a souvent plusieurs règles, imbriquées les unes dans les autres, avec beaucoup de contraintes…
Et il faut aller au bout du problème, c’est-à-dire atteindre un objectif imposé ou un objectif que l’on s’est soi-même fixé.
C’est d’ailleurs pour cela que je recherche des jeux où le hasard est peu présent, car j’aime penser que la solution au problème vient de moi et non d’un jet de dé ou du tirage d’une carte.
Pour moi, un bon jeu de plateau doit être immersif, bien exploiter les mécanismes, mais aussi…
Être beau !
J’ai toujours du mal à me plonger dans un jeu si le design ne me plaît pas.
Quand je m’intéresse à un jeu de plateau, c’est parce qu’à la base, il me plaît esthétiquement.
Ensuite, je m’intéresse à l’univers et à l’histoire que ce jeu raconte, puis aux mécanismes.
Cela étant, quand j’aime beaucoup les mécanismes d’un jeu dont le thème est plaqué, je parviens parfois à me raconter des histoires pour que le thème soit plus présent.
J’aime aussi les jeux totalement abstraits, mais dans ce cas, ce que j’aime, c’est l’originalité d’un mécanisme demandant une réflexion poussée.
III. L’essence des jeux : Compétition vs Coopération
Il y a 2 grandes catégories de jeux de plateau qui sont diamétralement opposés :
👉 les jeux compétitifs
👉 les jeux coopératifs
Il s’avère que j’aime les deux.
Les jeux compétitifs sont passionnants à condition qu’il y ait beaucoup d’interaction entre les joueurs.
J’aime parvenir à atteindre mes objectifs tout en réussissant à déjouer les plans de mes adversaires.
Dans cette catégorie, les jeux de placement d’ouvriers et de gestion de ressources font partie de mes préférés.
Cependant, j’aime encore plus les jeux coopératifs, ceux où nous discutons tous ensemble des actions à mener pour aller au bout de notre mission.
Même s’il y a souvent une part de hasard, vivre une aventure ensemble et nous répartir les rôles est captivant.
Ces jeux sont souvent très immersifs et exploitent intelligemment le thème, ce qui me laisse des souvenirs intenses, comme si j’avais réellement vécu ces aventures.
Au-delà du plaisir de participer à un jeu, lorsque l’on joue ensemble, on améliore ses compétences sociales.
Cela est particulièrement vrai lors d’un jeu coopératif, où la discussion et la prise de décision sont essentielles.
Il arrive qu’une personne prenne le rôle de leader, parfois de manière un peu trop insistante, ce qui requiert de la part des autres de tempérer cette ardeur pour favoriser l’harmonie au sein du groupe.
À force de jouer ensemble, nous développons des qualités comme l’empathie, l’écoute active et la persuasion.
Même dans le cadre de jeux compétitifs, je constate que transmettre les règles d’un jeu requiert d’être attentif aux autres, en veillant à ce que chacun ait bien tout compris.
IV. Expérience au sein de la Communauté des Jeux de Plateau
J’ai commencé à fréquenter des associations de jeux de plateau après une séparation, en 2011.
Notre relation était tellement fusionnelle, que nous ne voyions presque jamais personne : jouer à deux nous suffisait.
Mon premier réflexe de célibataire a été de trouver des partenaires de jeu.
Alors, j’ai rejoint des soirées chez des particuliers, avant de cotiser à des associations ludiques.
En 2020 et 2021, il était difficile de rencontrer des gens en personne à cause des confinements, mais j’ai tout de même animé des dizaines de parties en live via des plateformes numériques.
Je me rappelle qu’un soir, lors d’un confinement, j’ai initié un groupe d’amis à Novembre Rouge, un jeu coopératif où des gnomes doivent réparer les avaries de leur sous-marin.
Le jeu devait durer environ une heure, mais nous avons joué non-stop pendant 4 heures.
Personne ne m’a dit : « Ton jeu m’agace, je laisse tomber. »
Au contraire, à part ceux qui étaient trop fatigués pour continuer, tout le monde a participé avec enthousiasme.
Et cela ne s’est pas arrêté là : j’ai ensuite invité ces amis à vivre d’autres aventures, comme celles des naufragés de Robinson Crusoe sur l’île Maudie et celles des chevaliers du pays d’Andor.
Dans Andor, nous avons même mené des campagnes complètes, avec des personnages qui évoluaient d’une aventure à l’autre.
V. Enjeux & Défis des Jeux Modernes
Quant aux tendances actuelles, je trouve particulièrement intéressantes celles qui proposent des versions Deluxe de jeux, car cela les rend tellement beaux et agréables à manipuler, que cela permet de plonger encore plus profondément dans ces univers.
Même si cela peut parfois les rendre très coûteux, je suis prêt à faire des sacrifices pour acquérir ces « bijoux » ludiques.
Je remarque également une évolution vers des jeux de civilisation beaucoup plus accessibles, qui ne nécessitent pas un investissement de 12 heures d’affilée pour être appréciés.
Cependant, la profusion de nouveaux jeux chaque année a tendance à m’inquiéter.
J’aimerais qu’il y ait moins de jeux qui sortent chaque année : 4 000 par an, c’est beaucoup trop !
Je pense qu’il serait préférable que ces jeux soient tous bien conçus, plutôt que d’avoir une offre énorme où beaucoup se ressemblent trop.
Il y a des préoccupations à prendre en compte ici : comment tester autant de jeux chaque année dans les ludothèques et comment offrir des services de qualité aux clients avec une offre si pléthorique ?
VI. Ma route Vers l’Apprentissage et la Maîtrise des Jeux
Quand il s’agit d’apprendre et de maîtriser un nouveau jeu de plateau, ma méthode consiste d’abord à comprendre dans quel univers je plonge : quels sont les objectifs à atteindre pour remporter la partie ?
Être très attentif à l’énoncé des règles est essentiel : si un point de règle n’est pas clair ou si une explication a été oubliée, il faut poser des questions.
Certains jeux experts nécessitent plusieurs parties avant d’en saisir toutes les subtilités et d’y prendre réellement plaisir.
Cela demande parfois de la patience, mais un bon jeu saura susciter l’envie d’y revenir et d’y jouer encore, même après une première partie d’initiation un peu difficile.
Si tu débutes dans les jeux de plateau, je te conseille de ne pas commencer directement par des jeux experts.
Il est préférable de passer par des jeux de niveau intermédiaire – voire amateur – pour apprendre les mécanismes de base.
Les jeux experts, avec leurs règles imbriquées, peuvent rapidement devenir écrasants si l’on n’est pas familiarisé avec le vocabulaire et les mécanismes des jeux de société.
VII. Ressources et Influence : Partager ma Passion
Les jeux que je présente sur ce site sont tous des coups de cœur.
Je ne veux pas me contenter de parler uniquement des dernières nouveautés ou m’intéresser aux jeux Kickstarter, auxquels personne n’a encore jamais joué.
Certains jeux récents sont mis en avant, mais j’ai aussi envie de développer les stratégies et les tactiques de jeux plus anciens, car ils méritent également d’être redécouverts.
En plus de ce site et de ma chaîne YouTube, je te conseille 2 sites extraordinaires, si tu veux découvrir des jeux de plateau et recueillir des commentaires avisés :
👉 le site de Ludovox, que j’aime beaucoup, qui propose une cible pour évaluer la complexité, le hasard, l’interaction et la stratégie de chaque jeu
👉 sur le site de Vind’jeu, tu peux trouver des informations sur le temps d’installation, d’explication des règles et le temps du jeu
Cela m’aide à résister à l’achat de jeux dont les explications durent plus de 35 minutes, car à partir de 40 minutes, cela devient un peu trop long pour la plupart des joueurs.
Je préfère nettement les jeux dont les règles s’expliquent rapidement, tout en offrant une profondeur stratégique dans laquelle on a envie de s’investir.
Pour conclure
En fin de compte, ma passion pour les jeux de plateau ne se limite pas seulement à jouer : c’est un moyen de me connecter socialement, de stimuler sa créativité et de vivre d’autres vies à travers les différents univers que ces jeux offrent.
J’espère que, grâce à mon expérience et mes connaissances, je pourrai t’aider à mieux aborder le monde des jeux de plateau.
En te les présentant sous divers aspects et en fournissant des conseils pour chaque jeu, j’ambitionne de partager cette belle passion et encourager davantage de gens à se rassembler autour d’une table de jeu, pour vivre des moments mémorables.
Voici une petite partie d’Ulm, à l’origine une ville de l’Empire Romain Germanique du XVe siècle, qui fait aujourd’hui partie du Bade-Wurtemberg, dont les habitants construisent une cathédrale et font du commerce d’œuvres d’art, mais aussi de bois, de vin, de sel et de textiles, acheminés sur le Danube par des barges.